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Exposition Jean Camberoque - "Le Peintre du Midi noir"

vendredi 28 novembre au samedi 31 janvier

Jean Camberoque, né en 1917 à Carcassonne, démarre sa carrière comme peintre en lettres dans l’entreprise familiale de panneaux publicitaires. 

Il rencontre Yvonne, sa future épouse, qui l’encourage à développer sa fibre artistique. Il peint alors des natures mortes, paysages et portraits dans le village d’origine de sa femme dans les Pyrénées audoises. 

Le poète Joë Bousquet repère rapidement son coup de pinceau et lui fait découvrir le milieu intellectuel européen qui fréquentait son salon dans ces années-là. Il le recommande dans une lettre au peintre surréaliste, René Magritte.

À une époque où il était de bon ton dans le milieu de l’art de ne se consacrer qu’à un mode d’expression précis, Camberoque alterne avec passion ses différents modes d’expression, tel un plasticien avant l’heure. Il travaille ainsi la lithographie, la gravure, le dessin, la sculpture et aussi la céramique. 

Dans les années cinquante, il part vivre un temps avec sa femme et son fils Charles, à l’Atelier de Sant-Vicens à Perpignan pour apprendre la technique de la céramique.

Il y côtoie de nombreux artistes tels que Jean Lurçat, Pablo Picasso, Geneviève Duboul, Jean Picart Le Doux... Il revient ensuite à Carcassonne où il lance son propre Atelier avec Geneviève Duboul.

Plus tard, il conçoit des sculptures monumentales de béton, toujours visibles dans plusieurs villes du Sud et dans la région parisienne, comme celle du Symposium de Sculpture, dans le jardin de la Faisanderie de Sénart.

Dans les années 90, il peint l’une de ses plus célèbres toiles, toujours accrochée dans le hall de la gare ferroviaire de Carcassonne. 

Jean Camberoque s’éteint à Carcassonne en 2001 et repose à Courtauly (Aude), où il a peint ses premières toiles.