Peintre-graveur, il suit une formation aux beaux-arts de Paris, il est nommé dès 1946 membre de la Jeune gravure contemporaine et expose ses peintures au Salon des moins de trente ans. Il est invité par la Société des peintres-graveurs français à la Bibliothèque nationale et réalise des cartons de vitraux pour le maître verrier Barillet. 
Parallèlement à sa formation artistique, il entreprend d’étudier l’histoire de l’art.

En 1947, il est boursier pour la Maison Descartes à Amsterdam, ce qui l’amène à se pencher sur l’œuvre gravée d’Hercules Seghers, graveur hollandais du début du XVIIe siècle ayant influencé Rembrandt et sur lequel il rédige un mémoire. En 1949, il obtient le prix Abd-el-Tif lui permettant d’être accueilli comme boursier et pensionnaire pendant deux ans à la villa Abd-el-Tif à Alger, où il reste jusqu’en 1951.

À son retour en France, Jacques Houplain enseigne l’histoire de l’art à l’École nationale supérieure des arts appliqués, enseignement qu’il donne parallèlement à la continuation de son art. 

En 1956, il fait une rencontre essentielle avec Kiyoshi Hasegawa, graveur japonais expatrié en France. 

Principalement connu pour son œuvre gravé, sa technique de prédilection reste l’eau-forte. Son travail comprend aussi de nombreux dessins et lavis, pastels, aquarelles et des huiles. Il s’initie aux techniques bibliophiliques qui lui serviront pour l’illustration de livres comme « Les Noces » de Camus ou « Les Odes amoureuses » de Ronsard. Les grands thèmes sont inspirés de la nature, de la Bible, des mythologies, des rêves …